Jour de deuil ou jour de fête !?
Ce n'est à plus rien comprendre !
Chaque année, le 9 du mois d'Av, nous avons coutume d'adopter certains rites des endeuillés comme s'asseoir à même le sol, ne pas se laver, ne pas se saluer...
Nous nous mettons dans les conditions de deuil qui nous empêchent clairement de ressentir toute forme de joie et de bien-être.
Et pourtant ; le 9 Av a une connotation tout autre, celle de la fête, de la réjouissance.
Un paradoxe ô combien étrange : un jour de deuil sur fond de joie.
Combiner les deux postures relève-t-il de l'impensable...
Le 9 Av est ce jour durant lequel a eu lieu à deux reprises la destruction des deux Temples de Jérusalem. Si les deux premiers Temples ont été détruits, cela induit qu'il y en aura un suivant. C'est sur cette logique que s'inscrit notre réjouissance : la construction du troisième et dernier Temple qui constituera le sanctuaire dans lequel résidera la présence divine et duquel s’étendra une influence spirituelle illimitée pour l’ensemble de l’humanité mais aussi une abondance de bienfaits matériels.
Spiritualité et abondance matérielle
Ce sont dans ces conditions idéales, nécessaires à l’étude de la Torah ainsi qu’au service divin pour l’ensemble du peuple d’Israël que plénitude, épanouissement et aisance seront alors les compagnons de route sur un chemin de vie éclairé, apaisé et apaisant. Le 9 Av est donc ce jour qui rend possible la venue du Machiah.
Explications du jêune du 9 Av et interdits de la fête
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