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Roch Hachana
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Jour 1 : jour de la naissance de l'humanité

Célébrée le premier jour et le deuxième jour du mois de Tichri, Roch Hachana (la "Tête de l'Année") correspond au début de l’année du calendrier juif.

Roch Hachana, c’est aussi l’anniversaire de la création d’Adam et Ève et donc de la naissance de l’humanité, soulignant la relation unique entre D.ieu et les hommes. 

La symbolique principale de Roch Hachana étant celle de notre acceptation de D.ieu comme notre roi.

Les Kabbalistes enseignent que le renouvellement du désir de D.ieu pour le monde et de la continuation de l’existence de l’univers, en dépendent.

L'  essentiel

du ven. 15 au dim. 17 septembre 2023

Comment célèbrer Roch Hachana
 

De nombreux juifs ont l'habitude de se rendre à la synagogue le jour de Roch Hachana.

Roch Hachana, c'est aussi l'occasion d'établir une relation personnelle entre D.ieu et chacun d’entre nous. 

Au cœur de l’observance de la fête de Roch Hachana se trouve la sonnerie du choffar, la corne de bélier.

Le choffar est sonné les deux jours de Roch Hachana (à moins que le premier jour de Roch Hachana

tombe un jour de Chabbat, auquel cas on ne sonne le choffar que le second jour).

Cette sonnerie représente, entre autres, la sonnerie de trompette au jour du couronnement d’un roi.

Elle est également un appel au repentir, car Roch Hachana marque aussi l’anniversaire du premier péché

de l’être humain et constitue donc le premier des « Dix Jours de Repentance » qui culminent avec Yom Kippour, le jour du Grand Pardon.

En tout, ce sont 100 coups de choffar que nous entendrons pendant les offices de Roch Hachana.

Une fête symbole

Roch Hachana, c'est aussi une fête qui regorge de symboles. C'est pourquoi, nous mangeons par exemple un morceau de pomme trempé dans du miel pour exprimer notre souhait d’avoir une année pleine de douceur.

D'autres aliments consommés pour l'occasion, symbolisent la douceur, les bénédictions et l’abondance.

A Roch Hachana, il est également coutume de se souhaiter mutuellement lechana tova tikatev vete’hatem, « Puissiez-vous être inscrit(e) et scellé(e) pour une bonne année. » Nous laissons ainsi nos manquements passés derrière nous et commençons l’année sur de nouvelles bases.

jeter nos péchés...

TACHLIKH

jeter nos péchés...

TACHLIKH

Nous nous rendons ensuite près d’un lac, d’une rivière ou de la mer pour y réciter la prière de Tachlikh dans laquelle nous « jetons » de façon symbolique nos péchés à l’eau, en évoquant le verset « Et Tu jetteras leurs péchés dans les profondeurs de la mer ».

Comme à chaque fête juive, les femmes et les jeunes filles allument alors les bougies chaque soir de Roch Hachana en récitant les bénédictions appropriées. Après les offices du soir et du matin à la synagogue, nous récitons le kiddouch sur le vin, faisons une bénédiction sur la ‘hallah et régalons nos papilles.

Le jour précédant Roch Hachana

Us et coutumes concernant l'office du matin

Seli’hot

La récitation des Seli’hot, une série de prières et de poèmes liturgiques dans lesquels nous implorons le pardon divin, atteint son apogée avec la lecture de « Zekhor Brit » (« Souviens-Toi de Ton alliance ») la veille de Roch Hachana. 

Les Seli’hot de ce jour, qui sont sensiblement plus longues que celles des jours précédents, sont traditionnellement lues très tôt le matin.

Dans la plupart des synagogues, les Seli’hot sont immédiatement suivies de l’office du matin.

Ta’hanoun

Paradoxalement, les ta’hanoun (confession et supplications) sont omis de la prière du matin, comme c’est le cas lors de tous les jours festifs du calendrier juif. Pourquoi ? Une des explications invoquées pourrait être qu'il s’agit d’une veille de fête et que nous sommes alors confiants et certains que D.ieu nous jugera favorablement et qu’Il bénira ainsi chacun de Ses enfants en lui accordant une bonne et douce nouvelle année !

Pas de Choffar

Le Choffar n’est pas sonné la veille de Roch Hachana (alors qu’il l’est pendant tous les jours du mois d’Eloul), pour faire une séparation entre les sonneries de Choffar du mois d’Eloul, qui sont un minhag, une coutume, et celles de Roch Hachana, qui sont une mitsva, un commandement biblique. Une autre raison pour laquelle nous ne sonnons pas le Choffar en ce jour est pour troubler Satan, le procureur céleste, alors qu’il prépare son réquisitoire pour le Jour du Jugement le lendemain. La sonnerie du Choffar est une arme puissante dans notre arsenal, car elle évoque la corne du bélier qui fut sacrifié à la place d’Isaac et rappelle ainsi le mérite de nos saints Patriarches et les sacrifices qu’ils firent de par leur profond amour de D.ieu. Lorsque Satan voit que nous sommes tellement certains que nous serons victorieux le Jour du Jugement qu’il ne nous paraît plus nécessaire de sonner du Choffar, il est profondément troublé et perd toute assurance dans son dossier d’accusation soigneusement préparé.

Annulation des vœux

Après la prière du matin, il est coutume d’accomplir une cérémonie appelée Hatarat Nedarim, annulation des vœux, pour annuler certains vœux que l’on aurait pris sur soi de façon à aborder le Jour du Jugement libre de toute faute liée au non-respect des vœux.

Certains vœux peuvent, selon la loi juive, être annulés par une cour de trois personnes.

De nombreuses communautés, y compris ‘Habad-Loubavitch, ont la coutume de le faire en présence d’une assemblée de dix personnes.

Celui qui a fait un vœu récite une déclaration affirmant qu’il a sans doute pris sur lui des vœux, mais que s’il avait su qu’il serait incapable de les accomplir, il n’aurait jamais pris cet engagement.

Il est alors dit à trois reprises à cette personne que ses vœux sont annulés.

Comment procéder...

   .  4 ou 11 hommes se rassemblent.

   .  L’un d’entre eux se lève et fait face aux autres qui sont ses « juges » pour l’occasion et qui demeurent assis.

   .  Il leur demande d’annuler ses vœux ; ce qu’ils font.

   .  Cette personne s’assied ensuite, prenant part à l’assemblée des « juges » et l’un des autres hommes se lève pour qu’on annule ses vœux et

      ainsi de suite jusqu’à ce que les vœux de tous aient été annulés.

   .  Il n’est pas de coutume que les femmes fassent Hatarat Nedarim.

   .  Dans les communautés séfarades, la coutume est d’annuler les vœux deux fois dans l’année : 40 jours avant Roch Hachana, le 19 A

      et 40 jours avant Yom Kippour, le 1er Eloul.

Pratiques la veille de Roch Hachana
 
Demander de l’aide

Le jour précédant Roch Hachana, il est de coutume de se rendre auprès de la tombe de Tsadikim (personnes saintes et justes) et d’y prier pour avoir une douce nouvelle année. Nous demandons aux Tsadikim d’intercéder en notre faveur et nous prions D.ieu d’avoir pitié de nous par le mérite de ces justes qui reposent en cet endroit.

De nos jours, de nombreuses personnes se rassemblent auprès du « Ohel » où repose le Rabbi à New York. Si vous ne pouvez pas vous y rendre en ce jour propice, vous pouvez envoyer un email au Beth Habad Marseille centre avec votre demande de bénédiction que nous transmettrons et qui sera placé au Ohel. 

Se rendre à un Mikvé

Il est de coutume que les hommes s’immergent dans un mikvé (bain rituel) en ce jour, pour se purifier avant d’entrer dans les Jours Solennels. 

Un couteau neuf

Certains ont la coutume d’acheter un nouveau couteau avant Roch Hachana, ce qui est de bon augure pour la subsistance.

Psaumes - Tehilim

Le jour précédant Roch Hachana, chaque moment de libre devrait être passé à lire les Psaumes.

De cette manière, on entre dans la nouvelle année dans la sainteté.

La récitation continuelle des Psaumes doit se poursuivre durant les 48 heures de Roch Hachana.

« Si seulement vous connaissiez la puissance des versets des Psaumes et ce qu'ils accomplissent dans les sphères célestes, vous les réciteriez constamment. Sachez que les Psaumes brisent toutes les barrières, s'élèvent de plus en plus haut sans aucun obstacle. Ils présentent leur supplication devant le Maître du monde et sont exaucés avec bonté et miséricorde. » 

Rabbi Mena’hem Mendel, troisième Rabbi de ‘Habad-Loubavitch.

Érouv Tavchiline : cuisiner yom tov pour chabbat
 
Un jour de fête, il est interdit d’accomplir tout acte en préparation du jour suivant, même si celui-ci est chabbat.

Toutefois, les Sages ont créé un dispositif halakhique, appelé érouv tavchiline, qui autorise une personne à cuire un jour de fête de la nourriture destinée à être consommée le chabbat qui le suit immédiatement.

Si un jour de fête, que ce soit le premier ou le second jour de la fête, tombe un vendredi, un érouv tavchiline est préparé et mis de côté le jour qui précède la fête (mercredi ou jeudi après-midi), de sorte qu’il nous sera permis de préparer la nourriture du chabbat (ce qui inclut l’action de cuire et toutes les autres actions nécessaires à sa préparation) pendant la fête. Un seul érouv est requis par foyer.

Ce érouv consiste en une ‘hallah ou deux matsas, et un aliment cuit, tel que de la viande, du poisson ou un œuf dur non pelé.

Prenez ces aliments (les envelopper par exemple dans du papier aluminium ou dans un autre emballage pour les distinguer facilement du reste des aliments) et donnez-les à une autre personne (si possible à une personne qui ne fait pas partie de votre foyer), et dites :

Ani mézaké lekhol mi chérotsé lizkoth velismokh al érouv zé.

Je fais présentement prendre part à ce érouv toute personne qui désire en être partenaire et s’y associer.

La personne à qui le érouv a été remis le soulève d’une largeur de main puis le rend à la personne qui effectue le érouv, qui récite alors ce qui suit :

Baroukh Ata Ado-naï E-lohénou Melekh haolam, achère kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al mitsvat érouv.

Bédeine yehé chara laa laafouyé oulevachoulé ouleatmouné ouleadlouké chraga ouletakana ouleméévad kol tsarkhana miyoma tava leChabbata, lana oulekhol Yisraël hadarim ba-ir hazoth.

Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné la mitsvah du érouv.

Par cela il nous sera permis de mettre au four, de cuire et de garder au chaud, d’allumer une bougie, de préparer, de confectionner, le jour de la fête, tout ce qui nous est nécessaire pour le Chabbat, à nous et à tous les Israélites qui demeurent dans cette ville.

Le érouv est mis de côté jusqu’à chabbat et sera consommé en ce jour. Dans de nombreuses communautés, il est de coutume d’utiliser la ‘hallah ou la matsa du érouv pour la bénédiction sur le pain du repas de chabbat.

A noter que le érouv tavchiline autorise à préparer de la nourriture à la condition qu’après cette préparation, il reste suffisamment de temps pour la consommer théoriquement avant le coucher du soleil (si une cohorte d’invités débarquait chez vous, par exemple). C’est un important détail à avoir en tête lorsqu’il s’agit de préparer dafina et autre tchoulent qui demeurent sur le feu jusqu’au lendemain matin.
Le érouv tavchiline autorise seulement à cuisiner du vendredi pour le Chabbat. Il ne permet pas de cuisiner d’un jour de la fête pour le suivant (c’est-à-dire le jeudi pour le vendredi).
Les jours de fête, il est seulement permis de cuisiner à partir d’une flamme préexistante, allumée depuis avant l’entrée de la fête. (Il n’est pas permis d’allumer une plaque électrique.)

avant la fête

Repas du soir de Roch Hachana

Kidouche

Avant de commencer le repas de Roch Hachana, nous sanctifions la fête en récitant le kidouche sur une coupe de vin ou de jus de raisin.

Le fruit nouveau

Le second soir de Roch Hachana, il est de coutume de placer sur la table pendant l’allumage des bougies et le kidouche un « fruit nouveau »,

c’est-à-dire un fruit de saison que nous n’avons pas encore goûté depuis que sa saison a commencé.

Il est important d'avoir ce fruit en tête en récitant la bénédiction de Chéhé'héyanou  lors de l'allumage des bougies et du kidouche.

Le fruit est consommé immédiatement après le kidouche, avant de se laver les mains pour le pain.

Avant de consommer le fruit, nous disons la bénédiction suivante :

Barou'h ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam boré péri ha-èts

"Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre"

La ‘hallah dans le miel

Après le kidouche (et le second soir après le fruit nouveau), nous faisons les ablutions des mains avant la consommation de pain.

Lorsque tous les convives sont revenus à table, nous levons les deux ‘halloth et récitons la bénédiction de Hamotsi :

Barou'h ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam, hamotsi lé’hèm mine ha-arets

"Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui fait sortir le pain de la terre."

Coupez la ‘hallah, trempez-la dans le miel (certains la trempent également dans le sel) et mangez-en un morceau.

Faites-en passer des morceaux de sorte que tous les convives fassent de même.

Aliments symboliques

Le premier soir de Roch Hachana, après avoir mangé la ‘hallah trempée dans le miel, il est de coutume de consommer certains aliments qui symbolisent l’année que nous souhaitons avoir.

Nous trempons un morceau de pomme douce dans le miel.

Avant de le manger, nous disons :

1. Barou'h ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam boré péri ha-èts

Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre

2. Yehi ratsone chete'hadèche alénou chana tova oumetouka

Puisse être Ta volonté de renouveler pour nous une bonne et douce année

On sert la tête d’un poisson ou d’un autre animal cachère.

Cela symbolise notre désir d’être « en tête » cette année.

On mange de la grenade, symbolisant notre souhait d’avoir une année pleine de mitsvot et de bonnes actions ; la grenade étant reconnue comme

un fruit plein de grains savoureux.

 

Au cours du repas, il est de coutume de consommer aussi des mets dont les noms dans la langue usitée évoquent la bénédiction et la prospérité. Par exemple, beaucoup ont l’habitude de manger un plat de carottes car en yiddish, carottes se dit meren, qui veut dire également "se multiplier".

Gastronomie de Roch Hachana & règles halakhiques autour du kidouche

 

À Roch Hachana, l’habitude est de ne pas consommer de plats acides ou amères ; le gefilte-fish se passe alors de raifort...

À la place, l’accent est mis sur les mets doux et sucrés, symbolisant notre désir d’avoir une année douce.

Il est également de coutume de ne pas manger de noix à Roch Hachana car la valeur numérique du mot hébraïque noix, "egoz", est la même que celle du mot hébraïque pour péché, "het".

 

A noter que si Roch Hachana a lieu pendant chabbat, les chants de "Chalom Aleikhem" et "Echet ‘Hayil" sont récités avant le kidouche à voix basse.
Halakhiquement, les deux jours de Roch Hachana sont considérés comme "un seul long jour".

Dès lors, certaines autorités halakhiques sont dans le doute sur la pertinence de la bénédiction de Chéhé'héyanou, normalement récitée au début d’une fête, le second soir de Roch Hachana. Pour dissiper le doute quant à la validité de cette bénédiction, nous avons également présent à l’esprit le fruit nouveau dont la consommation requiert, elle aussi, la récitation de la bénédiction de Chéhé'héyanou.

le repas du soir

Le Seder de Roch Hachana selon la tradition séfarade

Les deux soirs de Roch Hachana, différents aliments sont consommés pour symboliser nos prières et nos espoirs pour une douce nouvelle année. Parmi ceux-ci, de nombreux aliments ont été choisis car leurs noms hébraïques sont proches de termes qui expriment nos souhaits pour l’année qui commence.
Une prière accompagne la consommation de ces mets, exprimant ainsi nos vœux, liés à ces mots.

On récite chaque prière en tenant l’aliment dans la main droite, immédiatement avant de le manger.

Avant Roch Hachana, procurez-vous les ingrédients suivants, nécessaires pour le déroulement du seder :

# dattes # haricots blancs poireaux betteraves courge # grenade pomme miel  # tête de poisson ou tête de viande


Après avoir récité le kiddouche, s’être lavé les mains et avoir mangé le pain, les aliments suivants doivent être consommés :

Dattes

תמרים, liées au mot תם : terminer

Prenez une datte et dites :

בָּרוּךְ אַתָּה ה' אֱלֹהינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם בּוֹרֵא פְּרִי הָעֵץ

Barou'h ata Ado-naï Elo-hénou mélè'h haolam boré peri haets

Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre

Après avoir mangé la datte, prenez une deuxième datte et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁיִּתַּמּוּ אוֹיְבֵינוּ וְשׂוֹנְאֵינוּ וְכָל מְבַקְשֵׁי רָעָתֵנוּ

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chéyitamou oïvénou vessonénou vekhol mevakché ra'aténou

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, qu’il y a une fin à nos ennemis, ceux qui nous haïssent et tous ceux qui nous veulent du mal

Petits haricots blancs 

רוביא—לוביא, liés aux mots רב : nombreux et לב : cœur

La bénédiction suivante sur les légumes n’est récitée que si l’on n’a pas fait la bénédiction sur le pain

בָּרוּךְ אַתָּה ה' אֱלֹהינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם בּוֹרֵא פְּרִי הָאֲדָמָה

Barou'h ata Ado-naï Elo-hénou mélè'h haolam boré peri haadamah

Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de la terre

Prenez quelques haricots blancs et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁיִּרְבּוּ זָכִיּוֹתֵינוּ וּתְלַבְּבֵנוּ

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chéyirbou zakhouyoténou outelabevénou

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que nos mérites se multiplient et que Tu nous prennes à cœur

Poireau

כרתי, lié au mot כרת : couper, abattre un arbre

Prenez un morceau de poireau cuit et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁיִּכָּרְתוּ אוֹיְבֵינוּ וְשׂוֹנְאֵינוּ וְכָל מְבַקְשֵׁי רָעָתֵנוּ

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chéyikhretou oïvénou vessonénou vekhol mevakché ra'aténou

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que soient abattus nos ennemis, ceux qui nous haïssent et tous ceux qui nous veulent du mal

Betteraves

סלקא, liées au mot סלק : partir, disparaître

Prenez de la betterave et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁיִּסְתַּלְּקוּ אוֹיְבֵינוּ וְשׂוֹנְאֵינוּ וְכָל מְבַקְשֵׁי רָעָתֵנוּ

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chéyistalkou oïvénou vessonénou vekhol mevakché ra'aténou

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que disparaissent nos ennemis, ceux qui nous haïssent et tous ceux qui nous veulent du mal

Courge

קרא, liée au mot קרע : déchirer et aussi קרא : annoncer, énoncer

Prenez de la courge et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁתִּקְרַע רוֹעַ גְּזַר דִּינֵנוּ, וְיִקָּרְאוּ לְפָנֶיךָ זָכִיּוֹתֵינוּ

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chétikra' ro'a gzar dinénou, veyikarou lefanekha zakhiyoténou

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que le mal de notre verdict soit déchiré, et que nos mérites soient énoncés devant Toi

Grenade

רימון

Prenez de la grenade et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁנִּהְיֶה מְלֵאִים מִצְוֹת כָּרִמּוֹן

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chénihyé meléïm mitsvot karimone

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que nous soyons remplis de mitsvot comme la grenade

Certains disent plutôt :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁיִּרְבּוּ זָכִיּוֹתֵינוּ כָּרִמּוֹן

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chéyirbou zakhiyoténou karimone

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que nos mérites se multiplient comme (les grains de) la grenade


La pomme et le miel

תפוח בדבש

Trempez de la pomme dans du miel et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁתְּחַדֵּשׁ עָלֵינוּ שָׁנָה טוֹבָה וּמְתוּקָה כַּדְּבָשׁ

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chéte'hadech alénou chana tova oumetouka

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que Tu renouvelles pour nous une année bonne et douce comme le miel

La tête de poisson ou d’un autre animal cachère

ראש כבש

Prenez un peu de chair et dites :

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ ה' אֱלֹהינוּ וֵאלֵֹהי אֲבוֹתֵינוּ, שֶׁנִּהְיֶה לְרֹאשׁ וְלֹא לְזָנָב

Yéhi ratsone milefanekha Ado-naï Elo-hénou vElo-hé avoténou, chénihyé leroch velo lezanav

Puisse être Ta volonté, Éternel notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que nous soyons à la tête et non à la queue

Ce qui suit sera uniquement ajouté pour la tête d'un bélier :

וְתִזְכֹּר לָנוּ עֲקֵדָתוֹ וְאֵילוֹ שֶׁל יִצְחָק אָבִינוּ בֶּן אַבְרָהָם אָבִינוּ עַלֵיהֶם הַשָּׁלוֹם...

...vetizkor lanou akédato chel Yits'hak avinou ben Avraham avinou aléhèm hachalom

...et Tu te souviendras pour nous de la ligature de notre père Isaac, le fils de notre père Abraham, que la paix soit sur eux

le seder

Le choffar : un appel à l’action

Un choffar est une corne d’un animal cachère dont la moelle a été retirée. 

Dans la Bible, Roch Hachana est appelé « Le jour de la sonnerie du choffar ».

La mitsva du jour est donc d'entendre les sons du choffar.

Comme Roch Hachana dure deux jours, nous devons entendre le choffar pendant les heures de journée de ces deux jours, à moins que le premier jour tombe un Chabbat, auquel cas nous sonnons du choffar seulement le deuxième jour.
La sonnerie du choffar peut être considéré tel un réveil car Roch Hachana est le temps de nous extraire de notre torpeur spirituelle, de nous reconnecter à notre source et de réaffirmer notre mission divine dans ce monde.

Tous les juifs ; hommes, femmes et enfants, ont besoin de se reconnecter. Pour cela, rendez-vous à votre synagogue ; le choffar y sera sonné après la lecture de la Torah.

En cas d'impossibilité de vous rendre à la synagogue ; contactez le Beth Habad Marseille centre pour que l'on sonne le choffar à votre domicile.

le choffar

Jetez vos péchés ; Tachlikh
 
Le premier jour de Roch Hachana, après la prière de l’après-midi, nous nous rendons auprès d’un lac, d’une rivière ou de la mer (de préférence un cours d’eau contenant des poissons) et récitons alors la prière de tachlikh dans laquelle nous jetons symboliquement nos péchés à l’eau et laissons nos anciens manquements derrière nous, démarrant ainsi l’année sur de nouvelles bases.

Si le premier jour de Roch Hachana tombe un chabbat, le tachlikh est récité le second jour de Roch Hachana.

Une personne qui n’a pas la possibilité d’accomplir cette cérémonie à Roch Hachana pourra le faire jusqu’au dernier jour de Souccot.

tachlikh
les lois de yom tov

Les lois de Yom Tov : la réjouissance

L'obligation principale liée à Yom Tov est exprimée dans la Torah de la façon suivante :

"Et tu te réjouiras lors de ta fête... et tu seras seulement joyeux."

L'obligation biblique de se réjouir concerne exclusivement le Yom Tov ;  le chabbat, il nous est seulement commandé de l'honorer et de mener des activités agréables.

Principales directives liées au Yom Tov, enseignées par nos Sages

# prendre 2 repas chaque jour de Yom Tov : le premier, la veille au soir et le second durant la journée

# consommer de la viande et du vin à chaque repas ; le verre de vin du Kiddouch ne suffit pas à cette obligation
avoir une plus grande diversité de plats le jour de Yom Tov que le jour de Chabbat

# se vêtir de manière plus élégante que celle de Chabbat
offrir à son épouse un nouveau vêtement ou un nouveau bijou

# offrir à ses enfants des sucreries ou un nouveau jouet

# inviter à sa table l'étranger, l'orphelin, la veuve, le nécessiteux et le malheureux
« Quand il mange et boit le jour de Yom Tov, il a le devoir de nourrir l'étranger, l'orphelin et la veuve, ainsi que les autres personnes dans le besoin... Cependant, celui qui ferme la porte de sa cour et mange et boit avec ses enfants et sa femme, sans donner à manger et à boire aux nécessiteux et aux malheureux, ce n'est pas là la joie de la mitsva, mais la joie de son estomac. »

Extrait du Choul'hane Aroukh HaRav, Ora'h 'Haïm 529:11.


Activités permises et interdites

De façon générale, tout ce qui est interdit le jour de Chabbat, l'est aussi le jour de Yom tov. Il demeure cependant moins d'interdits.

Exemples d'activités interdites durant Yom tov

utiliser des interrupteurs et appareils électriques

se rendre au travail

manipuler de l'argent

écrire

# porter un objet sans raison

# réchauffer le repas du second soir avant la tombée de la nuit

# prendre une douche ou un bain à l'eau chaude

# presser un fruit

# battre des ingrédients

# éteindre un feu ou diminuer le feu de cuisson d'une cuisinière

# faire exécuter un travail par un juif et un non juif

# utiliser des plaques de cuisson électrique sauf si elles ont été allumées avant Yom tov et qu'elles restent allumées durant tous les jours de Yom tov

Exemples d'activités permises durant Yom tov sous certaines conditions

préparer un repas

pétrir

cuire

allumer un feu à partir d'une flamme préexistante

porter un objet dans le domaine public sous condition que cela ait une utilité 

transporter un enfant dans sa poussette sans qu'il n'y ait rien d'inutile à l'intérieur

# préparer des aliments à condition qu'ils soient destinés à être consommés le jour même

# transporter des bougies allumés

# utiliser l'eau chaude pour laver la vaisselle, les mains et une partie du corps 

# augmenter le feu de cuisson d'une cuisinière

# prendre des médicaments le deuxième jour des fêtes , sauf pendant Roch Hachana

# préparer un plat en plus grande quantité, avec l'intention de manger le surplus le jour suivant, à condition que tout ait été préparé dans un seul ustensile

Enseignements complémentaires

pas nécessaire de faire une Séoudat Chelichit (un « troisième repas » en après-midi) le jour de Yom Tov

# l'obligation de boire du vin incombe seulement aux hommes

# faire un Erouv Tavchilin pour préparer la nourriture de chabbat lorsque Yom Tov est immédiatement suivi d'un Chabbat

# dans la loi juive, le « jour suivant » commence à la tombée de la nuit
 

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