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Photo du rédacteurYona

dar'Adar d'être heureux


habad loubavitch marseille

Le mois d'Adar dans lequel nous sommes actuellement est un mois de passage qui marque la fin de l'hiver et le début du printemps.

Un mois qui à son apogée s'achève dans la liesse en se laissant aller aux excentricités de Pourim.

Festin, déguisement viennent alors clore la rugosité de la saison hivernale pour accueillir sereinement, avec légèreté et sous d'heureux auspices les mois à venir.

Notons ô combien le judaïsme est un art de vivre respectant son environnement, le rythme des saisons dans lequel l'homme s’intègre en respectant les lois de la nature. La pratique du judaïsme est clairement liée à une logique de temps et de saisons. Chaque prière, chaque fête juive, chaque pratique trouve son essence dans la notion de temporalité à laquelle l'homme se réfère et rythme ainsi son quotidien en fonction du temps qui passe.

Du lever avec Modé Ani au coucher avec le Chéma Israël en passant par la mitzva des Téfilines, le Birkat Hamazone ou bien encore les 3 prières quotidiennes au rythme de l'aurore et du crépuscule, le juif évolue avec le temps et peut-être osons le dire avec son temps, à l'instar du Rabbi de Loubavitch pour qui il est essentiel d'aller à la rencontre de chaque juif dans des endroits et à des moments où l'on s'y attend le moins. C'est aussi en ce sens et dans cette démarche que chaque délégué du Rabbi de Loubavitch trouve sa légitimité et encore plus durant le mois d'Adar pour sillonner les cœurs en laissant derrière soi la grâce et le sourire du Rabbi de Loubavitch auxquels chaque âme juive est sensible. Un mois où nous avons donc l'opportunité pour nous préparer à éclore, à l'image de la flore, prête à laisser vie aux parfums et aux couleurs cultivés durant l'hiver.

Laisser le parfum s'échapper

Nos sages, clairement, insistent :

« Lorsque commence le mois d'Adar, il faut augmenter la joie. » en ajoutant de la joie à la joie.

Mais précisément pourquoi ?

Ce mois est avant tout celui de la naissance de Moché Rabbénou, Moïse ; le libérateur du peuple juif.

Mais pas seulement, Adar symbolise le mois du miracle de Pourim car c'est le mois au cours duquel le funeste décret promulguant l'extermination du peuple juif avait été projeté.

Le miracle de Pessah, la sortie de l'asservissement en Égypte, trouve également écho dans le mois d'Adar, par l'intermédiaire de Moïse, sans qui les Hébreux n'auraient pas été délivrés.

3 raisons nous donnant la liberté de penser qu'Adar est un mois propice aux miracles et fondateur pour le développement du peuple juif.


La joie oui mais comment


Qui a dit que la joie passait exclusivement par l'accomplissement d'une mitzva !

L'augmentation de la joie vers laquelle nous devons tendre peut s'exprimer dans tous les domaines de la vie courante.

L'essentiel étant d'être joyeux.

Ce mois est communément considéré favorable au peuple juif.

Fixer par exemple une date de mariage durant le mois d'Adar est une façon d'apporter davantage de joie à la joie de la célébration.

Alors, que ce soit en soi, chez soi, envers les autres, avec les autres, un seul mot d'ordre ; dare-dare d'être joyeux ! ;)


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